sexta-feira, fevereiro 11, 2011

À peine défigurée























Adieu tristesse
bonjour tristesse
Tu es inscrite dans les lignes du plafond,
tu es inscrite dans les yeux que j’aime
tu n’es pas tout à fait la misère
car les lèvres les plus pauvres te dénoncent

Par un sourire
Bonjours tristesse
amour des corps aimables
puissance de l´amour
dont l´amablité surgit
comme un monstre sans corps
tête desappointé
tristesse beau visage

Paul Eluard


pindaro

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